La FTR déplore les agissements de la délégation Zimbabwéenne
Dans le cadre de la politique du ministère des Sports et des Affaires de la Jeunesse, de la fédération tunisienne et de Word rugby pour la vulgarisation de la pratique du rugby et de la décentralisation des rencontres sportives, la Fédération Tunisienne de Rugby a décidé d’organiser le match de la Gold Cup (qualificatif à la coupe du monde, Japon 2019) et qui devrait opposer la sélection Tunisienne à son homologue de Zimbabwe, dans la ville de Béja et ce le 07 Juillet 2018.
Pour l’organisation de cet événement, une commission a été désignée pour assurer le bon déroulement de cette rencontre sportive. Après plusieurs visites des lieux de la rencontre et des sites d’hébergement, après diverses réunions avec les autorités locales (Gouverneur ; Maire ; Commissaire Régional aux Sports…) et après étude du manuel du tournoi et du cahier de charges, l’hôtel ALADINO a été choisi comme lieu d’hébergement de l’équipe du Zimbabwe. L’hôtel est à proximité du stade où se déroulera le match et répond aux critères du cahier de charges (un hôtel 2 étoiles et homologué par le Ministère du Tourisme).
Il est important de signaler que la délégation du Zimbabwe a démarré les scandales dès son arrivée, le 02/07/2018 à 12.00 à l’aéroport de Tunis Carthage. En effet, le team manager a refusé de payer les frais de visas d’entrées sur les territoires tunisiens (60 dinars par personne) sous prétexte qu’il n’avait pas le montant demandé tout en sachant que la fédération tunisienne avait avisé au préalable Rugby Afrique par courrier en date du 08/06/2018, en les informant de toutes ces procédures qui dépassent les prérogatives de la fédération et que Rugby Afrique avait bien notifié la fédération zimbabwéenne des frais relatifs aux visas. Néanmoins le team manager s’est obstiné à ne pas payer ces frais, chose qui a infligé une longue attente aux membres de la délégation et un retard de plus de quatre heures. Il a fallu contacter la directrice de Rugby Afrique qui s’est entretenue par téléphone avec le team manager du Zimbabwe qui par la suite a accepté de régler la facture des frais de visas. Il est important de noter que ces procédures de visa sont courantes entre plusieurs pays africains.
La délégation zimbabwéenne a quitté l’aéroport vers 16H00 laissant tous les passeports de la délégation à la police de frontière pour finaliser les visas et éviter ainsi de prolonger l’attente, tous les passeports ont été retirés plus tard dans la soirée par un membre de la fédération Tunisienne et ont été restitués à l’équipe de zimbabwé
Après un déjeuner offert par la Fédération Tunisienne à ses hôtes, un transfert en bus climatisé des membres de la délégation de Zimbabwe à la ville de Béjà a été assuré. Arrivés à l’hôtel vers 20H00, le check-in et les formalités de réception faits, tous les membres de la délégation de Zimbabwé ont eu droit à un dîner, jusque-là aucun problème n’a été signalé.
Vers le coup de 23H00, le team manager Zimbabwéen a émis des réserves quant à l’état de la salle de bain de l’une des chambres, à l’absence d’une piscine et à la faiblesse du débit internet. Ainsi, il a commencé à parler de quitter l’hôtel sous prétexte qu’il n’est pas décent.
L’intervention rapide du président et de trois membres de la commission d’organisation n’était pas suffisante pour le calmer et le convaincre de passer le restant de la nuit à l’hôtel, lui assurant de trouver des solutions le lendemain matin avec la possibilité de changer d’hôtel. Hélas, il a demandé à tous les membres de la délégation de faire sortir leurs bagages, de quitter l’hôtel et de passer la nuit dehors à même le sol. Malheureusement, les responsables locaux ont beau essayé avec ce chef de délégation mais sans issues.
A 6H30 du matin ; et après les efforts et les interventions du comité d’organisation et des membres de la fédération Tunisienne, l’équipe du Zimbabwe a été transférée à l’hôtel ALRAWABI à Nefza (https://www.facebook.com/pg/hotel.alrawabi) où ils ont émis leur satisfaction avec des excuses auprès du président de la commission d’organisation.
Toutefois, la Fédération Tunisienne de Rugby exprime son profond regret pour tout ce qui s’est passé et déplore fermement les agissements antisportifs et anti-éthiques de la délégation Zimbabwéenne qui ne reflètent pas les liens solides d’amitié entre les deux pays.
Elle confirme à travers ce communiqué que la Tunisie est, et sera toujours un pays d’accueil et d’hospitalité chose qu’elle a toujours prouvé et qui fait et fera sa fierté.